Smile Telecoms lève des fonds pour développer la 4G en RD Congo

En République Démocratique du Congo, la téléphonie mobile et l’Internet ne sont pas encore à la portée de tous. Ce secteur qui doit contribuer à la croissance économique nationale traine encore les pas. La fibre optique annoncée depuis 2013 tarde à venir. Les sociétés des télécommunications utilisent encore la connexion par satellite. Ce qui coûte trop cher et a un impact négatif sur l’économie et la population.

La réalité de la fibre optique contribuera positivement à l’économie nationale, boostera les inventions des nationaux et attirera plus d’investisseurs. Les télécoms en place contrôlent encore le marché. Yozma annoncé depuis, hésite encore. Smile arrive avec la 4G.

Le holding basé à Maurice a annoncé une levée de fonds de 365 millions de dollars pour augmenter ses réseaux très hauts débits sur le continent. Son objectif est notamment de lancer la 4G en RD Congo début 2016.

Pour prendre part à la forte croissance d’internet sur le continent et développer son réseau, Smile Telecoms vient d’obtenir 365 millions de dollars de financement, rapporte l’agence Reuters.

Le groupe, détenu majoritairement par le groupe saoudien Al Nahla, ambitionne ainsi de lancer la 4G en RD Congo au début de l’année prochaine. « Le déploiement d’un réseau Internet haut débit ultra-rapide et fiable dans le pays va aider les entreprises et habitants à devenir plus productifs et efficaces, et ceci est, en soi, un élément du développement économique. Je suis ravi de faire partie d’une entreprise qui a le potentiel d’améliorer la vie de la population de la RDC et des autres pays africains dans lesquels nous sommes présents ainsi que de créer des emplois», a déclaré Paul Kasseyet, président de Smile en RD Congo.

Smile Telecoms souhaite également élargir ses réseaux haut débits existants dans les pays où il est implanté, à savoir le Nigeria, la Tanzanie et l’Ouganda.

Emprunt

La levée de fond de 365 millions de dollars a été effectuée en deux catégories. La première est une augmentation de capital d’un montant de 50 millions de dollars, à travers l’émission de nouvelles actions. L’unique souscripteur de cette opération est le fonds de pension sud-africain, Public Investment Corporation. Ce dernier appartient à l’état et gère l’épargne des fonctionnaires de la nation arc-en-ciel.

La seconde catégorie de l’opération est un emprunt de 315 millions de dollars, répartis en plusieurs tranches sous plusieurs juridictions, conduit par Afreximbank, avec la participation de la Banque sud-africaine de développement, de Diamond Bank, d’Ecobank Nigeria, de PIC, de l’Industrial Development Corporation of South Africa Limited et de la Standard Chartered Bank.

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