Citoyen du monde par son dévouement, Olivier Ntumba s’implique au sein de sa communauté qui est la province du Québec et y accorde une implication totale pour un développement intégral. Pendant trois jours, il a représenté sa contrée au Sommet International des Coopératives et a partagé son expérience avec les jeunes venus de plusieurs coins du monde, et est sorti inspiré. Cependant, il regrette de l’absence d’une forte délégation de la République Démocratique du Congo à ces assises. « Comment une seule personne peut participer à, au moins cinq colloques par jour et ce, pendant trois jours ? », s’est-il questionné. Ravi pour la réussite de cette édition 2016, Olivier Ntumba donne rendez-vous à toutes les coopératives en octobre 2017, à Malaisie.
En quelques phrases, parlez-nous du Sommet International des Coopératives tenu du 11 au 13 octobre 2016, à Québec ?
C’est une rencontre internationale pour la croissance des affaires dans le milieu coopératif et mutualiste. Il a comme objectif de prouver que le modèle d’affaire coopératif est l’une des réponses alternatives des enjeux socioéconomiques. Le Sommet vise à promouvoir et à favoriser le développement de l’entreprise coopérative dans toutes les régions de la planète. Durant cette rencontre, des représentants de près 115 pays étaient présents.
Qu’est-ce qui justifiait votre présence durant ces assises ?
Tout d’abord, il faut siéger au sein d’un conseil d’administration d’une coopérative pour faire partie du processus de sélection. Moi, je siège en qualité de Vice-Président. Ensuite, l’on va choisir parmi les administrateurs un jeune leader pour participer à ce grand rendez-vous. J’ai été choisi et c’est ça qui m’a donné mon visa pour le sommet international. J’y étais allé en qualité de jeune leader du Conseil Québécois des Coopératives et Mutualités « CQCM » avec les autres jeunes venus des autres régions.
Les conclusions de ce sommet seront-elles bénéfiques pour votre pays la RDC ?
Si le représentant de la Coopérative de la RD-Congo était présent. Il n’y a eu un seul invité de la RD-Congo qui avait répondu présent à l’invitation du sommet. Comment une seule personne peut participer à, au moins cinq colloques par jour et ce, pendant trois jours ? D’où, un manque à gagner pour la RD-Congo. Pour répondre à votre question, oui, les conclusions du sommet auraient été bénéfiques pour la RD-Congo.
Dans quel secteur d’affaires, comptez-vous investir dans les prochains jours ?
Personnellement, cela fait partie de mes objectifs à long terme. Mais dans le cadre du sommet, cette décision sera prise avec mon conseil d’administration. Dans notre coopérative, nous allons plutôt chercher à appliquer les résolutions du sommet sur la bonne gestion d’une coopérative.
Quelle est la mission réelle d’un jeune leader au Canada, précisément dans la province du Québec ?
La mission du jeune leader à ce sommet était partagée et apprendre des autres jeunes leaders participants. Ensuite, faire des nouvelles expériences en matière des coopératives, découvrir la perception du mouvement coopératif dans d’autres pays ainsi que de nouveaux modèles de gestion. Partager des nouvelles idées afin d’améliorer le système de fonctionnement. Pour finir, il devra faire du réseautage et garder contact avec des jeunes leaders.
À quand le prochain sommet ?
Le prochain sommet aura lieu en octobre 2017, en Malaisie.
CINARDO KIVUILA