Les résultats du sondage réalisé par la rédaction d’Eventsrdc.com, à travers son compte Twitter démontrent que sur les 100% des musiciens rd-congolais résidents en Europe, mais en provenance de Kinshasa, 50% sont des gigolo ou mario, 33% des ouvriers et 17% évoluent encore et pleinement dans la musique.
Concernant ceux qui ont abandonné la musique pour le gigolo ou le mario, ils se concentrent nuits et jours à procurer des plaisirs aux femmes dites « libres » -célibataires, divorcées ou veuves, afin d’être totalement pris en charge par ces dernières. Ils ont mis à l’écart les notes musicales de Guz d’Arrezo pour une vie de facilité, oubliant qu’avec ces femmes, il ne s’agit pas d’une carrière, mais plutôt d’un passe-temps. Or, avec leurs talents, ils sont assurés à travers les sociétés des droits d’auteurs où ils sont affiliés.
Pour des raisons de survie ou d’autoproduction, 33% se sont convertis en ouvriers. Ils sont visibles et présents dans des chantiers en plomberie, ébénisterie, menuiserie, carrelage, électricité, peinture et autres. Tandis que les 17% demeurent encore fidèles dans cette profession noble. Ils multiplient des contacts avec des managers, des labels, des plateformes de vente et de téléchargement de musique en ligne, question de commercialiser leurs œuvres et de vivre pleinement de leurs droits d’auteur ou droits voisins.
Selon une source contactée à Paris, plusieurs artistes musiciens rd-congolais vivant dans l’espace Schengen se sont transformés en combattants et empêchent la tenue des concerts de leurs collègues, qui pour la plupart viennent de Kinshasa et émergent. Nous citons Fally Ipupa et Héritier Watanabe. Ils reprochent le pouvoir de Kinshasa à une mauvaise gestion de la chose publique.
Cela nous pousse à conclure que l’Europe est le cimetière des artistes. Car, durant, ces cinq dernières années, aucun artiste musicien vivant dans cette zone de l’Europe n’a captivé l’attention des médias internationaux et du public comme Fally Ipupa, Fabregas le Métis noir et Héritier. Ils sont présents dans le milieu congolo-congolais.
MIRIAM NZEKE
