Il s’est tenu, du 30 novembre au 1er décembre 2019, le congrès annuel de la Fédération Internationale d’Escrime, à Lausanne, en Suisse. Pitchou Bolenge et Michel Maunza, respectivement président et secrétaire général de la Fédération congolaise d’Escrime, ont pris part à ces activités mondiales de deux jours.
Les congressistes ont fait le bilan de l’année 2019 avant de désigner les villes hôtes pour les compétitions à venir. Ils ont également procédé au vote des membres de l’exécutif. Les fédérations ont aussi discuté sur l’organisation du championnat du monde senior qui, normalement, se déroulera en Egypte, au mois d’avril 2020.
Notez que l’Escrime est un sport de combat. C’est l’art de toucher un adversaire avec la pointe ou le tranchant, (estoc et taille), d’une arme blanche sur les parties valables sans être touché.
On utilise trois types d’armes : l’Épée (discipline olympique depuis 1900 pour les hommes et 1956 pour les femmes), le Sabre (discipline olympique depuis 1896 pour les hommes et 2004 pour les femmes) et le Fleuret (discipline olympique depuis 1896 pour les hommes et 1924 pour les femmes).
Ces trois armes sont sexuées : Épée féminine et masculine, Fleuret féminin et masculin et Sabre féminin et masculin. Les épreuves sont individuelles ou par équipe. Elles sont donc au nombre de douze.
En Rd-Congo, c’est un sport peu connu du grand public. La fédération cherche à asseoir sa notoriété en organisant plusieurs compétitions en 2020 et les années à venir. Elle envisage également des ateliers, des formations et des sorties médiatiques fracassantes.
ETIENNE KAMBALA