A Eventsrdc.com, la soeur Acsa Rachel Olangi, savourant encore les retombées de son album « La grandeur de Dieu », a dit concentrer ses forces pour la promotion de cet opus et n’envisage pas encore retourner aussitôt pour enregistrer un nouvel. Sous la supervision de son manager Déborah Fula, Rachel Olangi, prédicatrice et visionnaire de Acsa Olangi Ministries basé à Kinshasa, concocte des projets pour accroître sa visibilité, condition majeure, selon ses propos, pour gagner des âmes en l’honneur de Yahvé et remporter des prix comme Disque d’or. « Gagner un disque d’or reste parmi les salaires de notre dur labeur. C’est le rêve de tout artiste », a déclaré l’initiatrice de la structure Step Up dont le siège se trouve dans la capitale rd-congolaise.
Quel est le principal message de votre album « La grandeur de Dieu » ?
Le message est: « Dieu est une source de vie et créateur de l’univers». Jusqu’à ce jour, beaucoup de gens n’ont pas encore découvert son mystère caché. Cet album nous a été inspiré par Dieu pour faire découvrir à son peuple sa grandeur et sa divinité. Dans cet album, chaque chanson, chaque phrase et chaque mot ont été chantés pour toucher le cœur de tout un chacun. Car, la Bible déclare: « Allez et faites de toutes les nations mes disciples ». Le titre « La grandeur de Dieu » insiste sur le fait que Dieu est au-dessus de tout problème quelle qu’en soit la nature. Il est impératif de reconnaître que Dieu est au-dessus de tout dans nos vies. Malgré nos problèmes, il y aura toujours une solution, car la grandeur de Dieu est la réponse à notre petitesse.
À quand votre prochain album ?
Pour le moment, nous sommes concentrées sur la promotion de l’album « La grandeur de Dieu ». Au moment opportun, nous pourrons nous consacrer au prochain album.
Qui pour vous produire ?
Nous avons reçu quelques propositions des maisons de disques. Mais, pour le moment, rien n’a été concrétisé. Nos portes sont toujours ouvertes pour des personnes de bonne foi qui souhaitent nous soutenir dans la production.
Qui est votre manager ?
Je travaille avec l’agence Fulastar Events Ltd. Elle est basée à Londres et son manager est Deborah Fula avec qui nous avons des projets à long terme.
D’une manière générale, les musiciens rd-congolais du gospel sont absents aux awards à l’international. Comment vous êtes-vous prise pour remporter le prix de meilleur artiste gospel au « Hapa Music Awards » aux USA ?
En tant que chrétienne, je ne fais pas de la musique pour gagner des awards, mais plutôt des âmes et les ramener vers notre Seigneur, Jésus-Christ.
L’absence des musiciens rd-congolais du gospel aux awards est une question de visibilité. Il est important d’avoir la visibilité sur le marché. Ainsi, les organisations qui suivent de près la musique à travers le monde peuvent vous repérer et même vous nominer.
Par rapport au Hapa Music Awards, cette nomination m’est venue comme une surprise et j’ai remporté ce prix grâce aux votes du public. Je suis infiniment reconnaissante à ce public qui a massivement voté en ma faveur.
Envisagez-vous gagner un single ou un disque, de platine ou de diamant dans l’avenir ?
La Bible nous dit que tout travail mérite un salaire et que l’homme mangera à la sueur de son front. Gagner un disque d’or reste parmi les salaires de notre dur labeur. C’est le rêve de tout artiste. Cependant, tout pourrait dépendre d’une bonne promotion et d’un public qui est prêt à nous soutenir et à apprécier notre musique.
Comment se présente votre agenda artistique pour ce 1er semestre 2018 ?
Nous sommes invitées dans plusieurs églises pour des prestations. Il y a aussi un autre projet à venir. Nous sommes encore dans la phase des négociations. Nous ne sommes pas en mesure de vous en dire plus aussi longtemps que les touches finales n’ont pas encore été mises en place. Dès qu’il y aura plus de précisions, nous ne manquerons pas de vous tenir informé.
2017 a certainement été une année difficile pour vous suite au décès de votre père, le révérend Joseph Olangi. Comment avez-vous appris la nouvelle de son décès ?
J’étais en voyage aux USA où je participais à une convention de Dieu Morris Cherullo. C’est-là que j’ai appris cette nouvelle qui m’a surprise. Le choc était tellement immense. Je suis toujours sous le choc. Voilà pourquoi je ne veux pas trop commenter dessus. Perdre un être aussi cher qu’un père, c’est perdre une partie de soi-même.
Qu’est-ce qui empêche le rapatriement du corps de votre père à Kinshasa pour des hommages dignes de son rang par la grande famille CIFMC ?
Il n’est pas encore été enterré suite à un problème d’organisation interne. En ce moment, ce problème a été résolu et nous pouvons poursuivre avec les funérailles.
Personnellement, que comptez-vous faire pour que les générations futures de la RDC et du monde n’oublient jamais votre père ?
Nous allons construire un mausolée ainsi qu’une librairie où nous allons exposer toutes ses œuvres et ses livres. Le projet est déjà en cours.
Parlez-nous de votre carrière musicale ?
La musique a toujours été une passion pour moi. Née dans famille chrétienne, d’un père et d’une mère serviteurs de Dieu, l’église est mon quotidien. L’atmosphère de la maison est identique à celle de l’église.
Ainsi, l’envie de chanter a commencé à brûler en moi. J’ai compris que Dieu m’a gratifié d’une belle voix pour louer son nom. A 12 ans, j’ai commencé ma carrière musicale. J’ai fait mes premiers pas à la chorale du ministère chrétien du combat spirituel où mes parents sont responsables.
Un message aux chrétiens de la RDC secoués par plusieurs maux.
Gardez la foi en Dieu. Dans sa parole, Il nous a dit: « Ne crains rien, car je suis avec toi. Ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu. Je te fortifie. Je viens à ton secours. Je te soutiens de ma droite triomphante ».
Je lance aussi un message d’unité et d’amour afin que, main dans la main, nous puissions reconstruire notre beau pays.
CINARDO KIVUILA