Sylvie Meya : « la femme peut se promouvoir et se socialiser à travers le sport »

Les excellentes ne sont pas seulement en politique ou dans les affaires. Elles sont également en sciences de l’information et de la communication. Pour finir en beauté, le mois de mars dédié à la femme en République Démocratique du Congo, le desk Sport d’Eventsrdc.com vous fait découvrir la célèbre journaliste sportive à la radio Top Congo FM, Sylvie Meya, qui est aussi membre de l’Union des femmes reporters sportives d’Afrique -UFRESA-. Elle est parmi celles-là qui se distinguent dans ce milieu professionnel sportif dominé par les hommes. Entretien.

 

C’est quoi UFRESA ?

L’UFRESA est l’union des femmes reporters sportives d’Afrique. C’est une association qui renferme les femmes œuvrant dans la presse sportive, non seulement les journalistes mais aussi les femmes qui font le montage, la réalisation, le filmage (camérawoomen), preneurs des sons et autres qui se retrouvent la chaîne de production et de diffusion dans les médias ou agences. Notre structure a son siège au Sénégal, mais avec des antennes à travers toute l’Afrique.

 

Combien des membres compte l’UFRESA RDC ?

Ici en RDC, nous sommes une trentaine et nous nous réunissons sur base d’un calendrier ou des urgences s’il y en a.

 

Le samedi 10 mars dernier, nous avons organisé une conférence-débat autour du thème « le rôle du sport dans la promotion et la socialisation de la femme ».

 

Quel message aviez-vous réellement transmis aux participantes et à l’opinion à travers vos médias ?

A travers cet échange, nous avions démontré aux femmes qu’elles ont également leur place dans le sport. Qu’elles doivent se promouvoir à travers le sport. Les exemples des femmes qui ont porté haut l’étendard de leurs pays par le sport sont légions. Jadis, il y avait des sports exclusivement réservés aux femmes et autres destinés aux hommes. Au fil du temps, l’histoire nous a montré autre chose, que les femmes peuvent faire de bonnes choses dans le sport. La femme peut se promouvoir et peut se socialiser à travers le sport.

 

A quand la prochaine conférence-débat destinée à votre cible ?

Nous sommes en train de nous préparer. Au moment opportun, les dames seront informées. Nous nous sommes proposées d’organiser des séminaires de remise à niveau pour les femmes reporters de différentes rédactions de la RDC et l’initiation pour aux diplômées en Sciences de l’Information et de la Communication pour qu’elles intègrent la presse sportive enfin que nous soyons sur le même diapason que l’homme.

 

Quel rôle joue Sylvie Meya dans UFRESA ?

Je suis tout simplement membre. Jusque-là, nous n’avons pas un comité.

 

Brièvement, parlez-nous de vous dans le milieu professionnel ?

Je fais mes études en communication à l’Université Catholique du Congo. Je fais mes débuts à la Radio Télévision Nationale Congolaise et j’ai passé une période à la radio Okapi en tant que stagiaire professionnelle, puis à la radio Télé Groupe l’Avenir, et aujourd’hui, je suis à la radio Top Congo FM comme commentatrice des événements sportifs.

 

Que doivent faire d’autres reporters sportives pour se joindre à vous ?

Nous avions connue un temps de léthargie. Nous sommes en train de réorganiser les choses pour que nous soyons visibles et actives partout en RDC. Toutes les femmes qui veulent se joindre à nous sont les bienvenues. UFRESA regroupe toutes les femmes des médias sans discrimination.

 

Quelle démarche pour celles résidantes dans les provinces de ce pays continent ?

UFRESA n’est pas seulement composée des femmes de Kinshasa. Elle est composée des dames de toute la république. Nous avions organisé quelques séminaires à Kinshasa où les femmes reporters sportives du Katanga, du Kongo Central et de l’ex-province Orientale avaient pris part. UFRESA est vraiment ouverte à toutes les femmes reporters sportives peu importe là où elle vit.

ETIENNE KAMBALA