Il reste l’un des plus grands de la musique africaine pour ne pas dire rd-congolaise. Avec plus de 3.000 chansons à son actif et une carrière marquée par des performances historiques, Tabu Ley Rochereau aura marqué son époque. 10 ans après sa disparition, quel héritage laissé à la sphère musicale rd-congolaise ?
Né le 13 novembre 1940 à Bagata dans la province de l’ex-Bandundu et décédé le 30 novembre 2013 à Bruxelles, Tabu Ley a marqué l’histoire musicale en devenant le premier musicien africain à se produire à l’Olympia, à Paris, en 1970. Son talent et sa passion pour la musique ont transcendé les frontières, faisant de lui une véritable légende.
Auteur-compositeur prolifique, Tabu Ley a laissé derrière lui un héritage musical impressionnant. Sa capacité à intégrer la batterie dans son orchestre pléthorique a révolutionné le genre de la rumba congolaise. Sa voix douce et envoûtante, associée à des mélodies entraînantes, a conquis les cœurs de nombreux fans à travers le monde.
Sa contribution à la musique a été reconnue par le magazine américain Rolling Stone, qui l’a classé parmi les 200 meilleurs chanteurs et chanteuses de tous les temps. Tabu Ley occupe la 178ème place dans cette liste prestigieuse, faisant de lui l’un des sept artistes africains sélectionnés.
Avec son album « The Voice of Lightness », Tabu Ley a captivé les auditeurs avec sa voix douce et hypnotique. Son titre emblématique « Aon Aon » démontre son talent unique et sa maîtrise de la guitare. Sa passion pour la musique et son énergie sur scène étaient contagieuses, et il continuera d’inspirer les générations futures d’artistes.
En ce 10ème anniversaire de sa disparition, la musique africaine se souvient avec émotion et gratitude de Tabu Ley Rochereau, un artiste qui a marqué son époque et dont l’héritage perdurera à travers sa musique intemporelle.
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PLAMEDI MASAMBA