En République Démocratique du Congo, une nouvelle plateforme des streamings adaptée aux réalités socio-économiques des rd-congolais verra le jour au pays de Gims ce 16 avril 2020. Il s’agit de « Muska ».
Muska est un service de streaming payant, disponible en application mobile pour les utilisateurs Android et iOS. Il fournira du contenu musical de qualité supérieure et prévoit de diffuser du contenu audio et vidéo en direct. Il n’est actuellement disponible qu’au Cap-Vert, mais devrait être bientôt accessible aux mélomanes de la RdCongo, de l’Angola, du Mozambique et de l’Ouganda. La facturation du service est effectuée par l’intermédiaire de leurs opérateurs téléphoniques.
« Pour une fois, nous allons établir un système de rémunération des artistes à travers les streams. Ça sera une innovation pour notre pays. L’abonnement se fera par téléphone. Donc, il y aura la possibilité d’acheter un pack d’une journée, d’une semaine ou d’un mois pour pouvoir utiliser l’application. On va l’adapter aux réalités congolaises avec le concours de nos partenaires télécoms », a expliqué l’initiateur du projet Mohombi dans un entretien exclusif avec Eventsrdc.com
Les abonnés de tous les réseaux de télécommunications coopéreront avec Muska et achèteront leurs pack à travers, tous les mobile money. Cet achat se fera comme s’il s’agissait des forfaits internet.
Au cours de cet entretien, Mohombi a aussi glissé un mot sur le droit d’auteur en Rd-Congo qu’il compare à un gros dinosaure qui dort. « Le droit d’auteur en RDC est comme un dinosaure qui dort et qu’il faut réveiller. En RDC, il y a la musique dans tous les coins et les artistes meurent pauvres et nous n’arrivons pas à les enterrer parce qu’il n’y a pas d’argent alors que pendant des décennies, nous avons dansé avec leurs chansons. C’est inacceptable », a déploré l’artiste.
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ETIENNE KAMBALA