Plus rien ne va au sein de Télé et Radio 50 depuis le déclenchement du mouvement de revendications des agents et cadres eu égard aux arriérés de salaire évalués de 11 à 14 mois. Leurs actions avaient débouché, on s’en souvient, à la très médiatique grève blanche des 11 et 12 février 2019.
Suspendu à la suite de début de solution -apurement d’une partie des arriérés- trouvée par le vrai patron de cette télévision, Moïse Ekanga [Président du conseil d’admnistration de Congo 24 SARL dont dépendent Radio et Télé50], Jean-Marie Kassamba se radicalise, déployant à dose homéopathique ses représailles dans un vrai climat, instaurant la terreur qui pue le règlement des comptes à tous ceux qui avaient osé réclamé leurs rémunérations.
Tenez, juste au lendemain de la suspension de ce brave mouvement democratique de réclamation, le « Yemenite » a décidé unilateralement de supprimer de la grille des programmes, des émissions dont les présentateurs étaient en première ligne lors de ces manifestations légales. Il s’agit notamment des émissions comme Decryptage de Floride Zantoto, Versions croisées d’Edmond Mucipayi, Manager de Valdo Simon Yamba et Patient Tshiaba et Les grands sportifs de Doudou Mbala. Mathieu Kamango n’est plus autorisé à présenter le magazine Ça fait débat.
Depuis, le programme de Télé 50 souffre d’une vraie carence de contenu. Jean-Marie Kassamba se livre à des règlements de comptes en depit du fait que la loi interdit toutes formes de répresaille en cas de conflit du travail. Il méprise la mise en garde de Me Mukadi Kantabilenga, avocat conseil des agents et cadres, contenue dans l’avis de grève et même les instructions du PCA à cet égard.
Selon nos confrères de la Télé mille collines, l’ancien chroniqueur de musique à la radio Ntabala à Paris, Jean-Marie Kassamba, n’a pas encore digéré le fait que ce mouvement ait révélé au grand jour qu’il est en réalité qu’un « employé » à Télé 50 et non le « propriétaire » de cette chaîne ou encore entrepreneur comme il l’a toujours prétendu et raconté à qui veut l’entendre.
La dernière mesure scélérate en date de JMK se conçoit comme une véritable insulte à la législation rd-congolaise en matière de travail et violation intentionnelle de l’accord obtenu entre lui et les agents grévistes sous la haute direction du PCA Moïse Ekanga.
En effet, en date du 27 février, l’apprenti tyran du Yemen d’ Afrique a débarqué avec un règlement des comptes coulé sous forme d’un règlement intérieur. Lu aux agents à l’occasion d’une réunion intempestivement convoquée, on retrouve dans ce document unilatéral et non certifié par l’inspection du travail, la nouvelle trouvaille de Jean-Marie Kassamba, une imposition de plus de 11h de travail (allant de 8h à 19h40) au lieu 8 ou 9h comme prévu par le legislateur.
D’autres restrictions totalitaires et irrationnelles sont reprises dans ce règlement des comptes, pardon règlement intérieur : interdiction aux agents de donner des avis sur les réseaux sociaux, de commenter son « règlement intérieur ».
En anarchiste, il est catégoriquement opposé à la mise en place du banc syndical pour établir le dialogue social au sein de l’entreprise comme l’exige la loi. Il dit à qui veut l’entendre, que ses accointances avec l’actuel ministre du Travail, l’emporteraient sur la démarche légale que mène les agents.
Pour gagner du temps, son médiocre avocat conseil a même adressé une lettre pleine de fautes d’orthographe et de grammaire au ministre précipité pour solliciter un report, sans réelle motivation, des élections syndicales alors que les employés sont fin prêts pour élire démocratiquement leurs répresentants.
JMK a annoncé la révocation imminente des grevistes. Pour un certain Pathy Ambroise, un de ces » petits ya confiance », Kassamba va se débarrasser d’ici le 30 mars prochain de 17 journalistes qui sont :
Floride Zantoto
Mathieu Kamango
Jolie Diyoka
Valdo Simon Yann
Pathy Nkieri
Éric Lukoki
Arlette Matondo
Edmond Mucipay
Claude Biringanine
David Sezi
Simeon Isako
Yves Kumwamba
Doudou Kazadi
Mercisse Mayangila
Mira Mboma
Patient Tshiaba
Encore pendant leurs jours impis, les agents qui ont tout donné pour le rayonnement de cette télévision, ont tous leurs espoirs désormais rivés vers le Vrai patron de Télé et Radio 50, le PCA Moïse Ekanga, pour une solution définitive.
Correspondance extérieure