Au deuxième trimestre de 2024, la République Démocratique du Congo observe une augmentation des abonnements dans le secteur des télécommunications. Le nombre d’abonnements actifs a progressé de 2,21 %, passant de 55,26 millions à 57,51 millions.
D’après un rapport de l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications du Congo (ARPTC), bien que le chiffre d’affaires ait connu une baisse, le nombre d’abonnés actifs a continué de croître. Le marché des télécommunications a ainsi montré une certaine stabilité, soutenue par l’augmentation des abonnements et la montée en puissance des services de monnaie mobile.
Cependant, le chiffre d’affaires global du secteur a chuté de 3,73 %, passant de 494 millions à 475,59 millions de dollars américains.
Le taux de pénétration mobile atteint désormais 60 %, ce qui indique que le marché n’est pas encore saturé. Près de la moitié des abonnés se concentre sur l’internet mobile.
En ce qui concerne le trafic vocal et SMS, le rapport fait état d’une stagnation presque totale du trafic vocal, avec une légère diminution de 0,01 %. L’utilisation des appels par abonné a également reculé de 2 %, se limitant à 22 minutes par mois. En revanche, le trafic SMS a baissé de 2,35 %, au profit d’autres modes de communication numérique, comme les applications mobiles.
Le segment de l’internet mobile a enregistré une baisse de 2,74 % des souscriptions, passant de 29,98 millions à 29,16 millions d’abonnés. Cette diminution s’explique principalement par des souscriptions ponctuelles du trimestre précédent qui n’ont pas été renouvelées.
Le taux de pénétration de l’internet mobile a ainsi reculé de 31,5 % à 30,63 %. Néanmoins, le chiffre d’affaires de ce segment a progressé de 1,51 %, avec un revenu moyen par abonné de 2,53 dollars, soit une augmentation de 6,24 % par rapport au trimestre précédent. Cela témoigne d’un intérêt croissant pour les solutions numériques et les applications de communication en ligne.
Ce rapport du régulateur met en lumière les tendances du secteur, caractérisées par une adoption accrue des technologies numériques et des défis persistants en matière de rentabilité des services traditionnels.
GLODY NDAYA