Si le gouvernement de certains pays africains instruisent l’extinction de la deuxième génération de la téléphonie mobile, en Rd-Congo, le réseau 2G est largement utilisé que ce soit dans les milieux ruraux qu’urbains et pourrait encore survivre des années.
Dans un pays tel que l’Afrique du Sud où le PIB est élevé, le gouvernement a interdit l’importation et la distribution des téléphones 2G d’ici 2023. Dans les pays occidentaux d’ailleurs, la 2G n’existe plus.
Selon un expert en télécommunications qui requiert l’anonymat, dans la capitale rd-congolaise tout comme dans d’autres provinces de la Rd-Congo, les téléphones 2G se vendent encore en bonne quantité, vu le faible revenu d’une frange de la population. Selon lui, suspendre ce réseau impliquerait la chute du marché des téléphones 2G, et par conséquent, la baisse de vente des crédits qui serait une perte pour les télécoms.
« En Rd-Congo, on en a encore pour longtemps avec la 2G. Il y a des coins où il n’y a que ce réseau. Les sociétés de télécommunications ne mettent pas des nouvelles antennes 3G ou 4G à cause de la pauvreté de la population. L’entretien des sites (carburant) et tout va coûter cher mais peu d’entrée. Donc on en a encore pour très longtemps », a-t-il dit.
Si une génération de la téléphonie mobile voit le jour pour améliorer la précédente, la 4G bien qu’opérationnelle, son déploiement en Rd-Congo n’est pas dans son entièreté. À peine une catégorie de la population en profite. Or avec la 2G, il n’y a pas de possibilité d’accéder à des services plus innovants, offrant plus d’opportunités financières.
GLODY NDAYA