Conscient du faite que la crise sanitaire due à la covid-19 a créé un bouleversement dans le secteur touristique mondial et africain en particulier, le ministre rd-congolais du tourisme Yves Bunkulu Zola a entamé une série d’audiences avec certains ambassadeurs, question de jeter de nouvelles bases de coopération en matière dudit secteur.
Dans cette optique, il a reçu dans son cabinet de travail, l’ambassadeur sud-africain Abel Mxolisi Shilubane, ce lundi 27 juillet 2020 pour lui rappeler la signature du protocole d’accord existant entre les deux pays (la Rd-Congo et la République Sud Africaine) dans son secteur d’activité.
Tout en martelant sur l’arrivée de plusieurs touristes sud-africains en Rd-C, Yves Bunkulu a insisté sur la nécessité de collaborer pour permettre à son pays de former la main d’oeuvre dans ce secteur qu’il dit : « pourvoyeur d’emplois».
Pour sa part, le diplomate Abel Mxolisi a rappelé la valeur du tourisme tout en indiquant les efforts du gouvernement sud-africain pour faire rayonner ce secteur au profit des visiteurs. « Le tourisme, c’est comme les mines. C’est question de mieux les exploiter pour en tirer meilleurs profits. L’Afrique du Sud est actuellement l’une des meilleures destinations touristiques du continent. Le gouvernement sud africain fait le nécessaire pour continuer à promouvoir ce secteur, tout en faisant le nécessaire pour que tout visiteur se sente dans des meilleures conditions. C’est cette expérience qui mérite d’être partagée avec la Rd-C qui est un pays ami», a-t-il dit.
Poursuivant dans ces dires, l’ambassadeur sud-africain a révélé que le secteur du tourisme n’est pas exploité faute d’un personnel attitré. Il a de ce faite proposé une formation dans le secteur de l’hôtellerie et de la cuisine.
Par cette même occasion, cette personnalité sud-africaine s’est plaint des difficultés qu’eprouvent ses compatriotes pour obtenir un visa pour se rendre en Rd-C. Il s’est également plaint du faite que plusieurs rd-congolais tentent de se rendre d’une manière froduleuse en Afrique du Sud et leur conseille de suivre la procédure normale qui est moins coûteuse.
GLODY NDAYA