Depuis le début de sa mandature à la tête de l’Union africaine le 6 janvier 2021, le chef de l’État Félix Tshisekedi s’est inscrit dans une voie de changement. Dans la vision spécifique de « l’Afrique que nous voulons, une Afrique au service des populations« , il a privilégié le concept du nouveau narratif.
Coordonnateur d’accompagnement du président de la République à l’Union africaine, le Professeur Alphonse Ntumba Luaba s’est adonné ce mercredi 20 octobre à l’exercice de devoir de redevabilité du panel d’accompagnement mis en place depuis le 30 octobre 2020.
Selon lui, Félix Tshisekedi a relevé quelques grands défis colossaux au cours de son mandat en mettant en place 9 piliers prioritaires de développement de l’Afrique.
De la lutte contre la Covid-19 à la promotion de la culture en passant par les questions de restitution d’œuvres d’art, de changements climatiques ou de l’industrialisation africaine, Félix Tshisekedi a donné le ton d’une Afrique libre et prospère.
« Le chef de l’État a voulu reprendre le concept du nouveau narratif pour sa mandature à la tête de l’Union africaine en la plaçant dans la vision spécifique l’Afrique que nous voulons, une Afrique au service des populations (…)« , a déclaré Alphonse Ntumba Luaba.
« Des contacts sont en cours. Je pense que dans les jours à venir, il faut aménager des espaces pour accueillir nos œuvres d’art. Car, nos musées sont très petits. Ce que nous voyons, constitue le dixième de ce que nous avons présentement comme œuvre au pays. Bientôt, il y aura la remise de quelques œuvres symboliques. Pour les reliques sur Patrice Emery Lumumba, ils seront rapatriés en janvier 2022 et à la même occasion, nous allons également inauguré la place de l’Afrique et de l’union africaine« , poursuit-il.
« Sous le mandat de Félix Tshisekedi à l’union africaine, nous avons assisté à la prestation de la pièce » Une saison au Congo » d’Aimé Césaire. Auparavant, cela été impossible. Il a créé le prix littéraire panafricain et a réussi à lancer la construction de la Maison de la culture africaine et afro-descendants en construction à Kinshasa. Ce sont là les grands projets culturels« , a dit Ntumba Luaba.
« Le monde attend de nous des réponses. Parce que dans le nouveau narratif, la RDC n’est plus un pays qu’il faut voir comme un pays à problèmes. Ce que nous vivons aujourd’hui sont des problèmes classiques et ils nous empêchent pas d’être au premier plan des solutions graves de problèmes de l’humanité. Tout le monde perçoit que la température hausse. Tout le monde perçoit que la fonde des glaciers. Et tout le monde compte sur la RDC. Je sais qu’à la Cop26, le président de la République portera le message plus fort, que pour nous, nous ne pouvons plus avoir des cas de terrorisme dans un patrimoine mondial de l’Unesco. C’est un problème qui est pris à bras le corps et nous a même motivé à nous engager dans l’État de siège« , a souligné Patrick Muyaya, ministre de la communication et médias, et porte-parole du gouvernement.
Notons que plusieurs autres axes marquent le mandat de Félix Tshisekedi à la tête de l’Union africaine tels que l’Entrepreneuriat des jeunes, l’autonomisation de la femme ou encore le pilier économique avec l’enjeu du grand Inga.
CHADRACK MPERENG