La deuxième journée des États généraux de la communication et des médias a été marquée par des travaux répartis en différentes commissions afin de proposer des stratégies pour repenser la politique nationale de la communication en Rd-Congo.
« Viabilité économique des médias congolais : Quelles pistes de solutions ? » a été la question principale traitée dans l’une des trois commissions dont celle de viabilité des médias dirigée par le professeur des universités Jean-Chretien Ekambo et secondée par Chantal Kanyimbo et Israël Mutala.
Reconnaissant le fait que la Rd-Congo, malgré sa pluralité des médias de la presse écrite et la presse en ligne en passant par l’audiovisuel, connait une crise médiatique qui engendre plusieurs conséquences notamment la production de l’information qui ne relève plus des professionnels des médias mais aussi l’infobesité avec l’ère du numérique.
La commission a donc retenu cinq solutions pour faire face à cette problématique :
– Redéfinir l’entreprise de presse (comme une entité économique pour l’exploitation bénéfique des faits, idées et opinions) et un média (comme une structure fonctionnelle, technologique et organique).
– Subventionner les médias comme cela se fait ailleurs.
– La redevance audiovisuelle telle que stipulée par la loi n°011/004 du 25 juin 2011.
– Les allègements fiscaux et parafiscaux en faveur de ces entreprises de presse.
– Repenser à un contenu vendable à l’international. Les entreprises de presse doivent offrir un contenu susceptible d’intéresser non seulement les abonnés nationaux, mais surtout ceux qui sont à l’international.
GLODY NDAYA