Retour à la case départ. En septembre 2020, le gouvernement rd-congolais avait décidé de prendre en charge les déplacements des clubs disputant le Championnat national, Vodacom Ligue 1 et la Ligue 2. La réalisation de cette promesse est hybride.
Suite au manque des moyens financiers, la Ligue nationale de football – LINAFOOT – a annoncé dans un communiqué de presse le mardi 6 décembre 2022 que les clubs de la Vodacom Ligue 1 et ceux de la Ligue 2, devront se prendre en charge. Un jour avant, le président de la LINAFOOT, Bosco Mwehu avait déjà alerté sur ce dossier : « Si les fonds ne sont pas mis à la disposition des clubs pour leurs déplacements, nous serons dans l’obligation de leur demander de se prendre en charge ».
Et de rajouter : « Nous avions déposé nos prévisions financières auprès du gouvernement. Le ministère des sports a fait ce qu’il devait faire. Je crois que le dossier est déjà clôturé et serait au ministère des finances. Nous attendions l’argent afin que nous continuons le championnat, à faire déplacer les clubs. Sauf que ça ne serait pas possible puisque le crédit alloué aux sports s’était déjà épuisé depuis février ».
*Une décision qui ne passe pas !*
De son côté, l’Association des dirigeants de clubs de football du Congo – ADFCO – a poussé un coup de gueule. Dans un message signé par le président de la structure, Lambert Osango et son secrétaire Guy Mafuta, les dirigeants des clubs s’opposent à la LINAFOOT.
« Aucun club qui effectuera le déplacement par son financement propre dans ce championnat a partir de ce jour. Tout celui qui passera outre cette observation ne va s’en prendre qu’ à lui-même », lit-on dans ce communiqué de l’ADFCO. Sur Twitter, Guy Mafuta a écrit : « Cette décision de la LINAFOOT ternit l’image de notre foot et transpire le manque d’organisation et de planification ».
Alors que les deux compétitions nationales en première et en deuxième division se déroulent sans trop de problème, les moyens financiers risquent d’être un frein pour la suite de la saison sportive 2022-2022. A suivre…
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ETIENNE KAMBALA